• Prélude à la naissance d'un livre :   " La rencontre "

     

     Extrait du livre " Franck Mességué, le champion idéaliste au goulag démocratique "

     

     

     

    En avril 2008, devant l’étal bancal sur lequel j’avais entassé une masse d’objets hétéroclites que je proposais à la vente, dans le cadre d’une opération « vide-grenier », à d’éventuels chineurs, à l’occasion de la brocante mensuelle qui se tient, sous les palmes calmes des cocotiers, le dernier dimanche de chaque mois sur le lumineux front de mer de St Paul de La Réunion, un homme élégant, avenant, à l’allure alerte et sportive, se mit à fouiller dans un carton de livres dont j’espérais débarrasser mes étagères encombrées.

     

    Le voyant feuilleter un roman que j’avais lu peu auparavant, je lui dis en quelques mots ce que j’en pensais, et l’informai que j’avais mis en ligne, sur des sites littéraires, mes impressions de lecture concernant la plupart des œuvres présentées.

     

    « Ah bon, vous écrivez ? » me demanda-t-il, semblant soudain très intéressé.

     

    Je lui parlai de ce que j’avais jusque là publié, à compte d’éditeur, et de ce que j’étais en train d’écrire.

     

    « Cela tombe vraiment bien, je recherche l’aide d’un écrivain ! » 

     

    Bien que je lui eusse assuré que je ne me reconnaissais pas ce statut, il me confia qu’il souhaitait, depuis longtemps, trouver quelqu’un qui acceptât de rassembler un certain nombre d’éléments marquants de sa vie et d’en faire un livre.

     

    « Je m’appelle Franck Mességué, je milite depuis plus de seize ans pour qu’on prenne les mesures nécessaires contre la propagation du SIDA, et j’ai été victime d’un acte injuste que je veux dénoncer. »

     

    Par le plus grand des hasards, au beau milieu de mes livres à vendre, figurait un ouvrage de Maurice Mességué, Mon herbier de santé. Intrigué par la coïncidence des noms, je le lui montrai.

     

    « C’est mon Père », me dit-il avec un sourire.

     

    Nous bavardâmes dans le vacarme de la foire. Il me conta l’essentiel de ses combats.

    Il dut penser que je pouvais légitimement, dans un tel endroit, ne pas prendre très au sérieux son discours, puisqu’au bout d’un moment il me demanda si je voulais bien jeter un regard sur un petit dossier qu’il s’en irait chercher dans sa voiture.

     

    J’acceptai, ma curiosité s’éveillant.


    Il revint avec une grande enveloppe, me la laissa pour que j’en lusse le contenu chez moi, au calme, après la brocante, me demanda mon numéro de téléphone, et s’en fut en m’assurant qu’il m’appellerait quelques jours après pour connaître ma réaction.



    Je parcourus, le soir même, les documents qu’il m’avait remis, et l’homme me devint, définitivement, sympathique.


    Il n’en fallait pas davantage pour que ce livre se fît.


    *


    *        *


    Nous nous sommes répartis précisément les statuts et les responsabilités.

    Par contrat conjointement signé m’a été attribué le rôle neutre du scribe, du prête-style.


    J’ai transcrit en conséquence, fidèlement, tout ce que Franck a souhaité dire au monde. Je lui ai cédé, avant même de me mettre à l’ouvrage, tous les droits d’auteur sur ce livre qu’il portait en lui depuis longtemps, et dont il revendique et s’engage à assumer entièrement, en cas de publication, la responsabilité légale du contenu.


    Sitôt passée cette préface,

    Cédant à Franck toute la place,

    J’ordonne que mon nom s’efface

    Et qu’il n’en reste aucune trace !


    *


    *         *


    Peu avant notre rencontre, avait été publié dans Mémento, le mensuel économique de l’Océan Indien, un article résumant la lutte militante de Franck Mességué contre le sida.

    La reproduction, au chapitre suivant, avec l’aimable autorisation de la rédaction du magazine, de ce texte que nous n’avons eu qu’à remanier quelque peu constitue, je crois, un bon exergue.


    Mais résumer Franck Mességué à un combat militant en faveur d’un dépistage généralisé du virus du sida, même si cette bataille a marqué profondément sa vie depuis seize ans, et a failli le détruire, serait par trop réducteur.


    Franck Mességué, en effet, c’est aussi le sportif fier, à juste raison, de ses performances, le recordman du monde d’apnée, l’aventurier, le trappeur du Québec, le pêcheur sous-marin au Kenya, le phytothérapeute, digne fils de son Père, l’héritier de la science de ses aïeux guérisseurs, le passionné de diététique.


    Franck Mességué, c’est encore, et surtout, l’humaniste, que toutes les injustices hérissent, que toutes les misères et les souffrances infligées aux hommes par les hommes indignent.


    Franck Mességué pourrait dire, comme Térence :

    « Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger »…



    Il  est devenu de moins en moins possible, à mesure qu’il se découvrait, qu’il livrait des pans entiers de sa vie, de limiter cet ouvrage à son objet initial, essentiel, central : l’inlassable volonté de Franck de dénoncer les atermoiements criminels autour de tout ce qui touche, depuis bientôt un quart de siècle, au dépistage du VIH et à la prévention du SIDA.


    Il a paru indispensable, en effet, pour éviter qu’on confonde cette obstination avec une obsession morbide, de la situer à la place qu’elle occupe, ni plus ni moins, dans une existence riche, dense, où se croisent et se mêlent d’autres parcours, d’autres préoccupations, d’autres combats, d’autres passions. 

     

    Montrer ses diverses facettes, dévoiler ses différents talents, rassembler ceux des événements épars, grands et petits, qui ont jalonné sa vie de manière significative éclairent ce qui fait l’unité de ce personnage plutôt singulier : le respect de soi au service du respect de l’Homme. 


    Il importait que le lecteur dispose ainsi du portrait le plus complet possible de celui qui, dans sa vie, et dans ces pages, pointe son index accusateur sur un problème fondamental qu’il résume en un constat terrible suivi d’une question qu’il pose et repose infatigablement :


    Depuis près de 20 ans, en conséquence du refus des autorités françaises de vouloir généraliser la proposition du test de dépistage du VIH, des hommes et des femmes infectés sans le savoir en contaminent d’autres, et contribuent involontairement à développer, jour après jour, l’épidémie du SIDA, qui continue, insidieusement, inexorablement, de détruire des Vies.

    Qui est responsable ? 


    Patryck Froissart



    NB : Franck tient à couper court à l'avance à toute interrogation et à toute allégation à propos de ses relations avec Claude Vorilhon, le créateur de la secte raëlienne : ils ont été de très bons amis de jeunesse, c'est vrai, leur passion commune pour Jacques Brel* les ayant réunis, APRES, il faut le souligner, que Vorilhon a vu des soucoupes voler. Il n'est en aucune façon à la base de son histoire. Par la suite, le " mage " est parti dans son cosmos et Franck Mességué, qui n'a rien à voir avec Raël,  s'est orienté, lui, vers les profondeurs océanes.


    " Le Génie des génies de la chanson  française ’’  dixit Franck


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    Si vous pensez : qu'un débat spécifique sur la GÉNÉRALISATION DU DEVOIR D'INFORMATION ET DE LA PROPOSITION SYSTÉMATIQUE DU DÉPISTAGE DU VIH et que - SON APPLICATION EFFECTIVE - par TOUS les médecins à leurs patients concernés est une démarche salutaire, susceptible de soulager, protéger et sauver des VIES HUMAINES ,

     

    VOS AVIS TOUT COMME VOS SOLUTIONS SONT VIVEMENT SOUHAITÉS

     

    Franck Mességué vous invite à le faire savoir par courrier à :

    Monsieur le Directeur Général de la Santé 

    Ministère de la Santé et des Solidarités

    Bureau de Lutte contre le VIH et les IST

    14, avenue Duquesne

    75350 PARIS 07 SP

     

    Pour adresser directement vos commentaires à Franck Mességué  : suzonfrk234@gmail.com (en mettant, si possible, votre adresse postale ainsi que votre n° de téléphone)

     

    L'humanité serait depuis longtemps heureuse, si tout le génie que les hommes mettent à réparer leurs erreurs, ils l'employaient à ne pas les commettre.

    George Bernard  Shaw

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